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mars 2001
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le 1er janvier 2017

Les recherches
de Selva Appasawmy:
La diaspora mozambicaine à Maurice

septembre 2004
mis en ligne le 1er septembre 2007

D'après une étude faite par l'historien Edward A. Alpers, de l'université de la Californie,
sur la diaspora et l'identité africaine à Maurice - à la suite de quoi il a publié un document intitulé,
"Becoming Mozambique Diaspora and Identity in Mauritius",
l'historien cite plusieurs témoignages de l'époque
sur les tatouages de divers tribus mozambicaines et aussi la présence de telles tatouages à Maurice parmi les esclaves,
ainsi que la connaissance de l'art du tatouage parmi ces derniers.

Il cite le commerçant français Épidariste Colin sur ses observations des esclaves qui transitaient à l'île de Mozambique,
endroit qui voyait un trafic d'esclaves important en ces mois d'août et de septembre 1804.
Et Colin dit ceci sur la tribu des Makua:

"The Macquois (Makua…) One recognizes them by an oval mark that they make on their temples,
and in which there are many bumps in the form of beams, of which the extremity of the eye is the center.
They also have a smaller oval between the eyes, and some lines in festoons on the back."
traduction ilemauricekaya:
"Le Macquois (Makua …) On les reconnaît par une marque ovale qu'ils font sur leurs temples,
et dans lequel il y a beaucoup de fracas dans la forme de bielles, dont l'extrémité de l'oeil est le centre.
Ils ont aussi un plus petit ovale entre les yeux et quelques lignes dans ornent sur le revers. "

Et concernant les gens de la tribu des Monjavas, Colin dit:

"The Monjavas (Yao) are the most common type of Blacks at Mozambique.
One recognizes them by the stars which they make on their bodies,
as well as the two or three horizontal bars below their temples."
traduction ilemauricekaya:
"Les Monjavas (Yao) sont le type le plus commun de Noirs à Mozambique.
On les reconnaît par les étoiles qu'ils font sur leurs corps,
aussi bien que les deux ou trois barres horizontales au-dessous de leurs tempes. "

Colin termine avec les Makondé, en disant ceci:

"The Macondes (Makonde) are well made and are above all very intelligent;
they resemble the Sofalas in their customs.
One recognizes them by a line of small points that they make on the cheek:
it runs from the corner of the eye and curves around to terminate at the temple."
traduction ilemauricekaya:
"Les Macondes (Makonde) sont bien faits et sont avant tout très intelligents;
ils ressemblent au Sofalas dans leur coutumes.
On les reconnaît par une ligne de petits points qu'ils font sur la joue :
il court du coin de l'oeil et se courbe autour de pour se terminer aux tempes. "
Et l'historien nous dit que quatre des cinq groupes ethniques décrits par Colin en 1804
paraissent sur la liste faite par d'Unienville des esclaves mozambicains à Maurice en 1830.

Edward Alpers cite ensuite l'ambassadeur britannique Henry Salt:

"Exactly five years later, British Ambassador plenipotentiary to Abyssinia Henry Salt spent the months
of August and September at Mozambique island… Salt was particularly impressed by Makua… He describes them as
'a strong athletic race of people,'noting that in addition to the bodily strength of the Makooa,
may be added the deformity of their visage, which greatly augments the ferocity of their aspect.
They are fond of tattooing their skins, and they practice it so rudely,
that they sometimes raise the marks an eighth of an inch above the surface.
The fashion most in vogue is to make a stripe down the forehead along the nose to the chin,
and in another in a direct angle across from ear to ear, indented in a peculiar way
so as to give the face the appearance of its having been sewed together in four parts."
traduction ilemauricekaya:
"Exactement il y a cinq ans plus tard, le plénipotentiaire d'Ambassadeur britannique en Abyssinie Henry Salt a passé les mois
de d'août et de septembre a l'île de Mozambique a été particulièrement impressionné par les Makua … Il les décrit comme
"une forte course athlétique des gens", en le notant en plus de la force physique du Makooa,
peut être ajouté la difformité de leur visage, qui augmente beaucoup la férocité de leur aspect.
Ils aiment tatouer leurs peaux et ils le pratiquent si de façon vulguere,
qu'ils lèvent quelquefois les marques huitième d'un pouce au-dessus de la surface.
La mode le plus dans la vogue est de faire une strie en bas le front le long du nez au menton,
et dans un autre dans un angle direct à travers de l'oreille à l'oreille, entaillée d'une façon particulière
afin de donner au visage l'apparence de ce que ce a été cousu ensemble dans quatre parties".

Alpers cite ensuite David Livingstone ainsi:

"In June 1866, David Livingstone observed that people
can at once tell by his tattoo to what tribe or portion of a tribe a man belongs'
and noted that 'the Makoa have the half or nearly full moon'."
traduction ilemauricekaya:
"En juin de 1866, David Livingstone qui a observé les gens
peut immédiatement répéter par son tatouage à quelle tribu ou portion d'une tribu un homme appartient
et note que les Makoa ont la moitié ou l'une presque complète'."

Alpers nous dit que, d'après les observations de certains voyageurs britanniques,
ils notaient des tatouages tribaux très variés et distinctifs des Makua du Nord de Mozambique.

Autre fait intéressant est que le tatouage disparut des tribus Mozambicains quelques décennies
après la période de l'exécution de Ratsitatane.
Ce qui peut expliquer le fait que très peu de gens soient aujourd'hui au courant
que cet art existait parmi les premiers esclaves mozambicains de Maurice.
Alpers nous dit:
"For the Makua around Angoche, this tendency was already noted at the beginning of the century
by Eduardo Lupi, who observed that tattooing 'will within a few years be a thing of the past."
traduction ilemauricekaya:
"Pour le Makua autour d'Angoche, cette tendance a été déjà notée au début du siècle
Eduardo Lupi, qui a remarqué que ce tatouage sera dans quelques années une chose du passé."

Lupi note que leurs tatouages sont toujours symétriques

"on the body, especially on the breasts and the shoulders,
are also seen some tattoos of different forms, but always symmetrical".
traduction ilemauricekaya:
"sur le corps, surtout sur les seins et les épaules,
sont aussi en vue quelques tatouages de différentes formes, mais toujours symétrique".

Mais en plus de tatouages,
il y a une particularité à cette tête embaumée qui détruit complètement l'argument maori.
Et cette particularité sont les oreilles. Les oreilles de la tête en question (celle du Mauritius Institute)
sont transpercées le long du rebord de l'oreille et il y a toujours des petits morceaux de bois dedans.

C'est une vielle coutume mozambicaine, plus particulièrement celle des Makua.
Le père Joao Dos Santos,
qui avait visité l'île de Mozambique au 17ème siècle avait noté les tatouages des Makua,
mais aussi leurs oreilles percées et décorées:

"They always have their ears bored all round with many holes.
Through these they put thin pieces of wood about the length of a finger similar to darning needles,
which gives them the appearance of porcupines."
traduction ilemauricekaya:
"Ils se font toujours percer leurs oreilles sur le pourtour avec beaucoup de trous.
Par ceux-ci ils mettent des morceaux fins de bois de la longueur d'un doigt semblable à la reprise des aiguilles,
qui leur donne l'apparence de porc-épics. "

Et pour conclure,
Alpers nous raconte le travail remarquable de l'ethnographe français Eugène de Froberville
sur notre île et les autres îles des Mascareignes comme suit:

In the mid-1840s, the remarkable French ethnographer, Eugène de Froberville,
journeyed to the Indian Ocean on behalf of the Société de Géographie to conduct research on the peoples of Eastern Africa.
As he meticulously notes, his methodology was to speak with people from as wide a variety of societies
who had become enslaved and sent in bondage to the Mascarenes.
He interviewed more than 300 individuals, "among whom some fifty had recently quit their country,"
taking careful notes on their customs and traditions and even collecting about sixty living masks
and busts in plaster of people coming from the different regions he was able to identify.
His endeavors also included "fifty portraits designed with the characteristic tattoos that these races love to trace
on the face and body as well as examples of thirty-one vocabularies.
Although only a portion of his researches seem ever to have been published,
and the busts and drawings to which he refers have not yet been located,
if they still exist, what he did publish makes it quite clear that specific African traditions were very much alive
on the Mascarenes at the time of his visit…"
traduction ilemauricekaya:
Au milieu des années 1840, le remarquable ethnographe français, Eugène de Froberville,
a voyagé dans l'Océan Indien pour le compte de la Société de Géographie
pour faire de la recherche sur les gens de l'Afrique de L'est.
Comme il note méticuleusement, sa méthodologie consistait à parler avec les gens d'une large une variété de sociétés
qui était devenu asservis et envoyés en esclavage dans Mascarenes.
Il a auditonné plus de 300 individus, dont environ cinquante qui avaient récemment quitté leur pays,
le fait de prendre des notes prudentes sur leur frontieres et leurs traditions,
en recueillant même environ soixante masques vivants
et des bustes dans le plâtre des gens venant des différentes régions il a été en mesure de les identifier.
Ses efforts ont aussi inclus cinquante portraits conçus avec les tatouages caractéristiques
que ces races aiment localiser sur le visage et le corps aussi bien que les exemples de 31 vocabulaires.
Bien que seulement une partie de ses recherches semble avoir été publiée,
les bustes et les dessins auxquels il fait allusion n'ont pas encore été trouvés, s'ils existent toujours.
Il a vraiment tout fait pour comprendre ces traditions africaines spécifiques qui étaient très vivantes
sur les Mascarenes pendant le temps de sa visite … "

Autre point très important et significatif des observations d'Eugene de Froberville,
qui démontre clairement que parmi les esclaves de Maurice, existait la connaissance de l'art du tatouage:

"He observes that when young Nyungwe men were ready to leave their homes,
they gathered with their age mates at the compound of the local small chiefs,
where they learned the arts of war, their own traditions, and became tattooed".
traduction ilemauricekaya:
"Il remarque que quand jeune les hommes de Nyungwe furent prêts à quitter leurs maisons,
ils se rassemblérent avec leurs camarades se meme d'âge autour de petits chefs locaux,
et ils apprirent les arts de guerre, leurs propres traditions, et devinrent tatoués".

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Issa Asgarally:
L'histoire du prince Malgache
Ratsitatane en 1822

Thèse de doctorat 1980
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Azize Asgarally:
Auteur de la pièce de théâtre
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parution 1980
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Emmanuel Richon:
Le crane de Ratsitatane

année 2004
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Interview vidéo
Norbert Benoît nous parle
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vidéo du 18 juillet 2009
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le 1er janvier 2017