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Les Créoles de l'Ile Maurice
peuvent maintenant retracer leurs racines
ref: la lettre de Malango
mis en ligne le 07 avril 2008
Les Créoles de l’Ile Maurice qui sont principalement des descendants d’esclaves
Lindsay Morvan,
Ce projet appelé "Origins"
Il a été très difficile pour les Créoles d’établir leur arbre généalogique étant donné
auront désormais l’occasion de retracer leur généalogie par le biais d’un site Web
qui a été installé au Royaume-Uni, a appris APA samedi à Port-Louis.
un membre du comité directeur du
centre Nelson Mandela pour la culture africaine et créole
(NMCAC),
écrit dans un communiqué publié samedi que ce site entend donner une opportunité aux Mauriciens
de descendance africaine et malgache la possibilité de retracer leur passé ancestral.
a été lancé par le NMCACC et Mme Vijaya Teeluck, professeur à l’université de Maurice.
que les colonisateurs français qui ont gouverné le pays de 1715 à 1810
ont détruit toutes les traces du passé de leurs esclaves.
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"le Code Noir" par Louis Sala-Molins |
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Un nouveau site britannique
Bien que le gouvernement britannique ait interdit la traite négrière en 1807,
Le site Web rassemble les dossiers d’environ 2.7 millions d’esclaves et de leurs propriétaires
Mme Morvan a précisé que des recherches peuvent être effectuées en utilisant le nom,
« Lors d’entretiens avec les autorités mauriciennes la semaine dernière,
www.ancestry.co.uk
comblera ce vide et certains descendants d’esclaves de Maurice pourront se renseigner sur leur ascendance
pendant la période de 1812 à 1834 car le gouvernement britannique avait gardé des registres
sur les esclaves et leurs maîtres après qu’ils ont pris l’Ile en décembre 1810,
a indiqué Mme Morvan.
ce commerce a continué jusqu’à ce que les Anglais aient décrété l’abolition de l’esclavage en 1834.
de 17 anciennes colonies britanniques, notamment Maurice.
la date de naissance approximative et le sexe de l’esclave.
Le nom du maître peut également être utile étant donné que les propriétaires
ont parfois donné leurs propres noms à leurs esclaves.
il a été décidé de rétablir le Comité de réparation de l’esclavage qui a été installé en 1998,
mais qui est devenu un comité mort-né après quelque temps »,
a révélé Mme Morvan, dans le communiqué.
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